Pourquoi ne pas le dire?
Ce matin c'est "blues time".Ou plutôt "douleur's time".
Je me retrouve, comme je l' avais prévu, dans la même situation qu'il y a deux ans. A ceci prés que je n'ai pas a cacher ma situation à ma famille, vu qu'ils ne sont plus là pour voir...
Le point de douleur de la semaine dernière est devenu une douleur inssuportable la nuit, au point de prendre au moins une minute d'organisation à chaque changement de position.
La médication conseillée n'apporte rien et le massage de vendredi et le rv chez l'hémato n'ont rien apportés.
Dans ma chair intérieure, je sais depuis le début qu'il ne s'agit pas que du stress ou d'une tension passagère.Je suis certainement tendu mais je ne peux imaginer que seul la tension puisse créer cet état.
Je sais aussi que je ne "psychote" pas et mon expérience de la maladie m'a appris a faire la part des choses.
Bien sûr , je devrai aussi lever le pied et ne pas travailler, mais je connais trop l'incidence que pourrait avoir la non activité sur mon moral, et l'influence qu'elle pourrait avoir sur mes questionnement...
Oui c'est dur, dur de savoir que médecin , hémato, ostéo, masseuse, se sont penchés sur mon cas et que ce matin, je devrai encore partir avec ces douleurs lancinantes et faire semblant d'être bien aux yeux des gens que je photographierai.
Comme vous le savez, je suis quelqu'un qui tient ces engagements et même si ce matin je suis en retard et que j'ai déja raté un rv (francis , je viendrai qd même ), je me dois de sortir pour être dans la vie.
Il y aura les "ah, bonjour pascal tu as une bonne mine , t'es tout bronzé", les "ça me fait plaisir de te voir tu as l'air en pleine forme", et moi de ne rien dire et de me concentrer sur mon travail.
Travail de photo qui se voudra poétique, différent, dans le seul but de recevoir moult compliments sur mon travail; juste histoire de détourner la conversation de mon état et m'empêcher de dire....