Entre douceur et douleur ...
Je ne crois pas depuis que je vous écris, avoir eu a vous exprimer tant de douleurs. Certes j'ai déjà eu ce niveau de douleur mais à chaque fois je vous avais évité "mon affichage"...
Cette nuit vers 3 heures je me suis réveillé pris, que dis je, tenu, broyé par un étau m'enserrant la cage thoracique....Non non, ce n'est pas un infarctus, ni je crois le rayonnement de cette tendinite qui semble maintenant, n'avoir été que le signe avant coureur du développement osseux et malsain de la merde. Je n'en sais plus rien!
Je ne sais plus depuis combien de temps (mi mai) je souffre, où j'ai mal exactement, la seule certitude, c'est qu'à l'heure où je vous écris et je viens juste de me shooter à la morphine, espérant une libération rapide de cette "tuerie"..
Hier matin, j'ai marché sans aucun problème presque deux heures libéré de cette douleur qui se stocke la nuit et se dérouille progressivement le matin aprés avoir acccumulée la "toxine" durant mes " non jours".
Paradoxalement, ne plus, ne pas bouger m'est insupportable, et la position la plus difficile est assise en écrivant ....A ce moment là, c'est la "tendinite" que je ressens, la nuit comme il y a deux heures, c'est tout le haut du corps dans un carcan de rigidité qui m'oblige a me lever, mais après avoir pris au moins 5 minutes, a me rouler, dérouler, m'échauffer, pour pouvoir me redresser.
J'ai pris mon shoot, mon fixe de morphine, depuis une demi heure "assis allongé" tendance sur le côté gauche , pour délester le droit et m'éviter la difficulté a écrire, le carcan thoracique s'estompe pour ne laisser que la..."tendinite".
Ce week end j' avais proposé à une amie de venir et la piloter sur ma région, que dois je faire, lui dire, pas dire de venir, être avec elle mais en lui disant bien que pourrai avoir des passages difficiles?
Bon comme je ne couche pas avec elle et comme la douleur est surtout la nuit, je ne risque pas de la déranger, rires.
Par contre c'est vrai que je suis partagé, entre l'envie de la voir, prendre les quelques moments de lâcher prise que j'aurai et ne pas lui afficher ma souffrance.
Je fais quoi, il me reste que jusqu' à 9 heures pour lui dire: ne viens pas.....
Le pire dans tout ça c 'est que derrière, en dessous je "vais bien". Marcher, faire du vélo, tout me semble possible.
Il est 50 minutes, aprés mon shoot, je crois que je vais lui faire un sms la renvoyant sur ce lien canalblog et elle décidera...Merde c'est lâche, non?
Alors douleur, douceur?
Je sais pas mais la seule certitude que j'ai ce matin encore une fois et comme d'habitude, la grosse différence entre douCeur et Douleur c'est L...
Étonnant , non?