Triste première fois.
C'est dur aujourd'hui, trés dur dans mon "coktail cokpit": "tête, coeur, tripes".
C'est la chaos le plus total, le déséquilibre le plus avancé, l'incertitude à son apogée.
J'avais voulu croire que l'impression d'embellie dûe à moins de douleurs, était le signe avant coureur d'une chimio efficace.
Je ne sais plus vraiment ce matin, même si je perçois des signes réactifs de mon corps à cette nouvelle chimie. Mais les douleurs estompées ponctuellement n'étaient que l'impact rapide de cortisone sur le premier jour de traitement (une dose pour chaque premiere journeé de chimio hebdo).
Les douleurs sont là me bloquant et risquant, ce que j'éviterai en me me shootant, d'aller faire un travail photos de deux jours sur le tour de France de demain soir a lundi aprés midi.
Je me sens totalement pris en otage par ces douleurs lancinantes, par cette maladie, qui est venue polluer toutes les tendres zônes de douceur trop fragiles pour résister à la tempête et ses éléments déchainés.
Je suis toujours cependant dans cette paradoxale situation de me sentir fort en dessous, même si je sens que cette étonnante "fraicheur" est dûe d'aprés ma bribri" (ex hémato originelle rémoise que j'ai eu hier au tel) , à un capital santé un peu hors norme.
Alors je "prie"* pour que le corps tienne, car c 'est lui qui fait tenir souvent ma tête, quand au coeur il est solide même si depuis un certain temps il se sent seul...
* oui , suis athée Dieu merci comme disait Desproges...