ART 167 Presse et cancer
Fignon, Giraudeau, Corneau, les médias ne savent plus où donner du cancer?
Certes, ce n'est pas la richesse de l'info qui allait détroner ces belles morts, de vrais gens, avec de vrais morceaux dedans, même si dans ces morceaux, il y avaient déjà des avariés...
Oui, même le cancer du nanisme de penser de notre cher président, et le cancer du foie de Aubry réunis, ne vaudront jamais un vrai cancer " qu'on meurre tout de suite avec", en direct dans le poste.....
Tout ça m'agace, m'horripile, m'énerve, m'hérisse le poil, me gave! Je ne supporte plus le traitement médiatique de ces disparitions, couronnées de dithyrambes sirupeuses, survitaminées, j'irai jusqu'a dire: surchimiotées!
Rajoutez à celà, que je me sens de plus en plus concerné. Bah, oui! Je fais partie du club, même si j'ai toujours refusé de payer ma licence...
Chaque au revoir de ces héros ordinaires, me touche. Je sais d'où ils viennent, par où ils sont passés, pour aller là où ils ont finis.
Qu'on arrête d'en faire des caisses, qu'on arrête d'en faire des articles dégoulinants de mièvreries auto lacrymales.
Comment peut on évoquer, la dignité, la pudeur, l"élégance, de ces " partis trop tôt" et en faire des caisses, à grands coups de témoignages larmoyants.
Un peu de respect pour eux!
Si vous voulez faire du cancer quelque chose de banal, laissez ces gens vivrent leurs passions au grand jour. Et si par hasard, ils étaient amené a partir, n'augmentez pas sur eux l'éclairage, pensez juste en partant a leur fermer la lumière.
Par avance, ils vous remercient.