ART 39 Guerre et pets..

Tout d’abord précision importante:tout ce qui va suivre n’est que vérité.

Si j’ai jugé utile, cette information, c’est que je sais que parmi mon lectorat certain imagineront un nouveau pétage de plomb, ou une envie pressante de faire rire à moindres frais. Que du lourd, du vrai, du pur jus, estampillé NF, ou PF comme Pascal Foucher. Il y a quelques temps, j'évoquais la promiscuité de l’hosto public, en omettant de vous évoquer la richesse de la mixité, liée au brassage de tous types de populations. J’étais donc entrain de lire un best seller appelé, "comment chier dans les bois"*, dont le sous titre plus politiquement correct est : "pour une approche environnementale d’un art perdu", quand mon compagnon de chambrée décida d’affirmer sa vraie personnalité…

Mon partenaire donc !

Pris dans ma lecture, je fus interpellé par l’émission d’un bruit naturel, à caractère anal et de type foireux. Éduqué comme je suis, j’imaginais de suite qu'il fut suivi d’une excuse du genre « désolé, pardon, juste un moment d’égarement lié a l’émotion du moment, ou autres formules liées a la situation. En guise de réponse, je me suis pris un remake du premier, une sorte de suite particulièrement réussie, car plus sonore que le premier. Toujours pris par des relents d’éducation, j’imaginais que « la première séance »,fut un oubli. De nouveau un silence accompagné d'ester de musc, ou plutôt civette, voire mercaptan, me fut proposé comme réponse. J’allais intervenir, quand le goret (ça commençait à m’énerver un peu) se leva, traversa la chambre torse nu en me lâchant un chapelet attestant de la maîtrise de son art, et quitta la pièce en n'oubliant surtout pas de fermer la porte, juste pour me confirmer l'aubédience de son fort intérieur…….Peut être suis-je dur en le traitant de goret, peut être l’art du pet est il chez lui, aussi naturel que l’art du rôt en Afrique du nord pour remercier d’un bon repas? Peut être voulait il marquer sa désapprobation de l’ouvrage que j’avais en main ?

Toujours est il que le résultat odorant était là et bien là, et qu'a aucun moment je n’ai regretté que ce « malotrou » me quitta quelques heures plus tard.

(*ce livre a été tiré en un million d’exemplaires, écrit par Kathleen Meyer, est à la fois drôle et pédagogique.)